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 Jihad

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Yacoub

Yacoub


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Date d'inscription : 04/04/2016

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MessageSujet: Jihad   Jihad EmptyVen 18 Nov - 19:24

Le Djihad, tant que Dieu existe, il y aura des guerres saintes
par houakel


Le mot Djihad est authentiquement islamo-arabe, il ne trouve pas son origine dans une autre langue comme la majorité des mots des langues dites latines dont la source est souvent le Latin ou le Grec ancien. Ce mot a fait irruption de façon brusque et inattendue dans la langue arabe. Il n’existait pas avant l’avènement de l’Islam. C’est pour cette raison qu’il n’est pas arabe mais bien islamo-arabe. Le Djihad est l’instrument fondamental pour l’émergeance de la Umma islamya - Nation islamique -.

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 Tout d’abord, j’aime à rappeler que l’homme, pour traiter ou même pour s’exprimer sur les sujets qui se proposent à lui, use souvent de deux manières radicalement différentes. La première est la poésie. Elle permet de tailler les mots tels des diamants dans le seul objectif est de révéler leurs beautés exceptionnelles enfouies dans des joyaux à l’état brut. Ensuite, elle se base sur l’ordonnancement de ceux-ci dans des séquences mélodieuses comme une rivière de diamants. En habillant un objet de mots sculptés spécialement pour lui, tel un toréador dans son habit de lumière, on lui donne un éclat inégalé et quand l’ouvre est bien exécutée, elle devient même aveuglante. Grâce à la poésie, un brin de beauté insignifiant nous sera présenté sous ses plus belles facettes et, au travers d’énormes loupes cristallines et des vues toujours façonnées par des mots, nous le voyons grandiose, captivant et envoûtant au point de nous faire perdre la tête. Le deuxième procédé repose quant à lui, sur une technique inverse. Il consiste à déshabiller l’objet pour le mettre à nu, dans son état brut, primaire, de telle sorte à dissiper tout doute et le dissocier de tout élément perturbateur. C’est le raisonnement logique dans lequel les mots sont choisis non pas pour leur pouvoir d’apparat, d’enchantement et de ravissement, mais bien pour leur sobriété et leur profondeur de sens. Ici, on cherche à éclairer les esprits et non à les embrouiller. Non seulement que la technique choisie dépend des objectifs recherchés, mais aussi tous les sujets ne se prêtent pas indifféremment aux deux styles d’expression. Par exemple, pour traiter la vérité, la poésie est définitivement à proscrire : Habiller et maquiller la vérité la transforme inévitablement et incontestablement en mensonge.

Ainsi, pour tenter de mettre en lumière une vérité, il est nécessaire de la débarrasser de tout ornement superflu et il est toujours utile de veiller à ce que les bases et les fondements de chaque élément constituant soient bien déterminés. Tel est le travail minutieux, ingrat et parfois ennuyeux des juges et des chercheurs scientifiques. A contrario, celui des avocats orateurs éloquents consiste à défendre leurs clients contre vents et marées et en faisant abstraction de toute perspective et démarche qui laisserait entrevoir le moindre fragment de vérité. Ils sont guidés et obsédés par tout ce qui peut concourir à soustraire leurs clients aux sanctions auxquelles il devait se soumettre. Quant aux commerçants qui font appel aux techniques les plus performantes de marketing et de publicité, ils sont eux aussi aveuglés par l’appât du gain au détriment de toutes les considérations du bon sens et de tout respect de l’intégrité des consommateurs. Si on veut bâtir un raisonnement qui tient telle une maison, tel un immeuble, on doit mettre en place les fondements nécessaires à sa construction. Ce à quoi je vais m’attacher dans la suite de ma démarche.

Ce texte est une tentative de réponse à la vidéo que je viens de voir et surtout de bien écouter et qui traite du Jihad ou Djihad(voir le lien en fin d’article)[i]. C’est une conférence organisée par l’université de Fribourg en Suisse qui est probablement la seule université du pays où les professeurs dispensent encore leur savoir en soutane catholique et en portant ostentatoirement la croix chrétienne. Je vous laisse juges quant aux objectifs dissimulés ou affichés de cette entreprise. Cette conférence est donnée par deux personnalités françaises spécialistes de l’Islam et du Djihad selon leurs dires. L’éminent journaliste David Thomson qui a suivi sur le terrain et pendant une longue période des jeunes radicalisés. À mon sens, Monsieur Thomson a fait de son mieux dans le cadre de son métier de journaliste reporter. Je ne peux que le féliciter pour son travail. Néanmoins, je crains qu’il ait été utilisé ‘’à l’insu de son plein gré’’ par les organisateurs et son colistier. Quant à Monsieur Samir Amghar qui parcourt tous les territoires de France et de Navarre en se présentant en tant qu’expert du salafisme. Titre pompeux et auto-discerné. Il est un beau parleur, mais certainement pas un bon parleur. Il essaye de jouer avec les mots sans jamais arriver à jongler avec comme le ferait un poète confirmé. Simplement, ce monsieur n’arrive pas à nous enfumer, nous qui sommes au fait de la vérité. Cependant, lui et son action demeurent nocifs en diffusant de fausses informations et des contre-vérités auprès des personnes non averties. D’après vous, quelle situation est la plus dangereuse, l’absence totale de vérité et ou la diffusion de fausses vérités ? Personnellement, je n’aime ni l’une ni l’autre. Sauf que, si je n’ai pas d’autres choix, je pencherai pour l’absence de vérité. Parce que si je prenais pour argent comptant des fausses vérités, sans le savoir, je n’irais certainement pas plus loin pour chercher la vérité vraie. Alors qu’en absence de celle-ci, probablement, je ne cesserait de la rechercher.

Monsieur Amghar commence par mettre les jalons de son intervention, ce qui est en soi une excellente idée, sauf qu’il démarre avec un énorme mensonge ou tout au moins une très mauvaise définition du mot Djihad. Monsieur Amghar nous dit textuellement : ‘’L’étymologie du terme Djihad vient de l’arabe JAHADA qui a un sens politique, il renvoie à l’idée de lutte, résistance et effort’’. Ce que nous propose ce cher monsieur, ne relève guère de l’étymologie. Cela relève plutôt d’une fantaisie qui trouve ses racines dans une ignorance totale du thème et de son histoire.

Sans trop m’attarder sur la genèse de la langue arabe, vous convenez avec moi qu’il est admis par tous les linguistes que les mots de toutes les langues ont deux types d’origines :

   Mots empruntés à des langues mortes très anciennes : Ces mots ont en général une racine commune – souvent un verbe - d’où ils ont dérivé et dont le sens peut évoluer selon les époques. Exemple : Vivre du latin vīvĕre et dont ci-après une liste non exhaustive de dérivés : viable, viager, victuailles, vie, vif, vital, vitamine, vivable, vivace, vivant, vivats, vivement, vivier, vivifiant, vivipare, vivisection, vivoter, vivres, aviver, convive, dévitaliser, invivable, qui-vive, ravitaillement, raviver, revivre, survie, survivant, ...
   Mots empruntés à des langues vivantes : Ce sont des mots orphelins. Au moment de leur intégration, ils n’ont ni racine ni dérivés. Il arrive souvent qu’une racine et/ou des dérivés suivent le mot quelque temps après son incorporation. Exemple : Badge, Bar, Bled, Cake, Clown, Club, Guitoune, Niquer, Télévision, Technologie, Test, Toubib, Stop… De tels mots n’ont en principe pas de racines et n’ont pas de dérivés proches non plus.

J’espère que cet éclairage extérieur et non partisan soit utile pour beaucoup d’entre vous et pour la suite de ma démonstration. Dès lors, il convient de nommer correctement la chose et de la définir avec une grande précision pour que l’on puisse en faire un plan et ainsi la matérialiser et la débattre.

Le mot Djihad est authentiquement islamo-arabe, il ne trouve pas son origine dans une autre langue comme la majorité des mots des langues dites latines dont la source est souvent le Latin ou le Grec ancien. Ce mot a fait irruption de façon brusque et inattendue dans la langue arabe. Il n’existait pas avant l’avènement de l’Islam. C’est pour cette raison qu’il n’est pas arabe mais bien islamo-arabe. Comme de nos jours, il y a des mots qui surgissent dans nos vies avec surprise, surtout pour les moins jeunes d’entre nous. C’est ce qui fait d’une langue qu’elle soit vivante. Sauf que pour les autres langues, elles s’enrichissent souvent de mots empruntés ou liés à une invention nouvelle tels que ‘’Hashtag et twitter’’. Dans le cas du mot Djihad, nous nous trouvons dans un cas spécifique qui n’obéit ni à l’une ni à l’autre des causes créatrices d’un nouveau mot.

En réalité, l’histoire de la péninsule arabique est très ancienne. Pour les croyants d’entre vous, rappelez-vous Abraham, Noé, Moïse et tous les autres prophètes. Pour les esprits libres, rappelez-vous Babylone, la Mésopotamie, Hadramaout… Malheureusement, l’Islam a imposé avec force à tout le monde, musulmans ou non, une vision historique binaire de cette région, celle du vainqueur. Elle ne reflète pas la réalité des choses et elle subdivise l’histoire de la péninsule arabique en deux parties :

   L’époque de la Jâhiliya ou mosaïque : C’est l’époque de l’ignorance et du polythéisme (paganisme) selon l’Islam bien entendu. Elle s’est éteinte vers 610 de notre ère[ii], date de la révélation de la première Sourate du Coran.
   L’époque de l’Islam ou civilisation islamique[iii] (de 610 à aujourd’hui).

À l’époque de la Jâhiliya qui s’étale sur environ 5000 ans, de 4500 av. J.-C. à 610 ap. J.-C., l’écriture n’était pas maîtrisée par les Arabes qui n’étaient semble-t-il que des nomades errants dans le désert pour nourrir leurs troupeaux de chèvres et de chameaux. Le plus vieux texte arabe trouvé à ce jour, remontrait au plus tôt à 512 ap. J.-C. Ni l’alphabet ni les supports d’écriture n’étaient dominés par les tribus arabes. Cela ne fait pas partie de leurs préoccupations quotidiennes. Hormis quelques poèmes de grande qualité lyrique pour certains, il ne subsistait que peu de traces littéraires qui sont toutes orales. Ces poèmes traitaient principalement de deux sujets : L’amour et les batailles-duels. Il va de soi que dans les poèmes dédiés à l’amour on ne trouve pas de traces du mot Djihad. N’oublions pas qu’avant l’Islam, les mœurs étaient plus libérées ou plus légères qu’aujourd’hui et que les femmes ne se voilaient guère[iv]. Les hommes déclaraient leurs flammes à leurs élues de cœurs au vu et au su de tous sans crainte. Il y avait même des concours et des festivals de poésie dont le plus célèbre s’appelait Souk Okad ou Okaz. Mais alors que l’on ne trouve pas l’ombre de la moindre citation du mot Djihad dans les poèmes qui mettaient en scène le courage du cavalier vaillant, belliqueux et héroïque, des duels à la force de l’épée, paraît a priori bizarre. En fait, ce n’est pas si bizarre que cela en a l’air. Avant l’Islam, la vie sociale et sociologique était basée uniquement sur l’appartenance tribale. Toutes les tribus n’étaient pas unies autour d’un idéal, d’une idée ou même d’un Dieu. Seul le lien du sang les unissait. Des batailles entre tribus étaient courantes, elles avaient aussi leurs lourds tributs de morts. On appelait cela El Qital – le combat -.

À ces débuts, le prophète Mahomet n’a pas réussi à rallier les tribus Mecquoises autour de lui, seules quelques personnes, qui étaient tenues pour des faibles d’esprit, l’avaient suivi. Pour le reste, toutes les tribus sont demeurées récalcitrantes à son égard y compris les personnes proches tel que son cousin Ali et Omar. En 622 ap. J.-C., Mahomet fut même contraint de quitter la Mecque pour se réfugier au Nord à Médine en demandant protection aux tribus juives[v] qui y étaient installées. Quelque temps plus tard, il a réussi à nouer des relations de confiance avec ces tribus juives de Médine et, il leur a proposé une razzia sur la Mecque en leur promettant une grosse part du butin. En janvier 630 exactement, soit 8 ans après qu’il avait quitté La Mecque et une vingtaine d’années après la supposée révélation de la première Sourate du Coran qui aurait eu lieu entre 610 et 612, Mahomet et ses alliés Médinois marchèrent sur la Mecque. C’est à ce moment, en 630, que le mot Djihad est apparu pour la première fois dans la bouche du prophète. Il est intimement lié à l’Islam et il est décrit avec précision dans le Coran. Mahomet a donc inventé ce terme pour déclarer la guerre dans un premier temps à sa tribu d’origine Quraysh et dans un deuxième temps à tous les non-musulmans qu’ils soient mécréants, non-croyants ou apostats. Le Djihad diffère du Qital par ses causes et par ses conséquences. Avant l’Islam, les objets de rixes et d’escarmouches entre tribus étaient souvent un égarement amoureux entre un homme et une femme de tribus différentes ou une razzia pendant les années difficiles. Le Qital s’imposait alors, pour restaurer l’honneur d’une tribu ou pour instaurer le pouvoir d’un roi sur des sujets récalcitrants. Le Djihad est tout autre chose, il est l’instrument fondamental pour l’émergeance de la Umma islamya - Nation islamique -. Le sens actuel du Qital et du Djihad n’a pas évolué avec les siècles. On fait le Qital pour sa tribu ou pour sa patrie et on recourt au Djihad au nom de l’Islam, de Dieu et de son Prophète. Il n’y a donc pas l’ombre d’un doute sur son sens et il ne doit pas faire l’objet de quelconques interprétations au gré des circonstances. Avec l’Islam, Mahomet a décrété l’obligation du Djihad au nom de Dieu le tout-Puissant à tous les musulmans de leur vivant.

L’Islam est bâti autour de trois piliers successifs et inégaux :

   En premier, Le Coran : Parole divine. Elle n’est pas discutable et elle n’est pas interprétable non plus.
   Secundo, La Sonna et le Hadith : Paroles et actes attribués au prophète Mahomet. Ce sont des résolutions dictées par le prophète pour régler des situations déjà produites de son vivant. Aussi, elles ont un caractère obligatoire.
   Et en dernier lieu, L’Ijtyhad dont la racine est le verbe IJTAHADA qui est à son tour dérivé de JAHADA et qui veut dire Effort de réflexion : Seuls les Oulamas (théologiens) sont aptes à exercer ce genre d’activité. La réflexion et l’interprétation ne peuvent concerner que des problèmes ou situations non traités dans le Coran ou dans la Sonna. Le mot IJTIHAD existait bien à l’époque de la Jâhiliya à l’inverse du Djihad qui a été inventé par Mahomet par dérivation du mot IJTIHAD.

D’autre part, l’Islam est fondé sur deux composantes :

   Les bases : Elles sont au nombre de cinq.

   La chahada est l'attestation de foi de l'unicité de Dieu et de la prophétie de Mahomet.
   Les cinq prières quotidiennes peuvent être faites n'importe où, en direction de la Kaaba.
   La zakat est l'aumône aux pauvres dans les proportions prescrites.
   Le jeûne durant le mois de ramadan.
   Le pèlerinage à La Mecque si on a les moyens physiques et matériels.



   Les obligations et les interdictions : Elles sont nombreuses. Elles sont toutes décrites dans le Coran avec précision. La première d’entre-elles est l’obligation du Djihad.

Le Djihad étant cité et décrit avec précision dans le Coran, il ne peut avoir le moindre caractère optionnel ou facultatif et ne peut faire l’objet de palabres et de diverses interprétations. Aujourd’hui, dans tous les pays musulmans, et dans tous les quartiers à majorité musulmane, vous pouvez entendre à longueur de journée, dans les mosquées, dans la rue, et sur les terrasses des cafés des paroles hostiles aux non-musulmans émanant de tous ceux qui se disent musulmans, cultivés ou ignorants. Il n’est pas nécessaire d’être extrémiste ou radical, il n’est même pas nécessaire d’être pratiquant pour appeler et participer au Djihad sous toutes ses formes. A titre d’exemple, si vous croyez en la démocratie, dans la liberté, dans l’égalité, dans les droits de l’homme et si vous constatez qu’un dictateur les met à mal, vous vous engagez par tous les moyens dans une lutte qui vous semble juste et inévitable, non ? C’est exactement ce qui se passe dans la tête de chaque musulman par rapport au Djihad. Lutter contre la radicalisation des jeunes est une démarche vaine. Comment voulez-vous que jeunes et moins jeunes, en écoutant les prêches des imams, en lisant le Coran ou en prêtant l’oreille à des grands frères qui ne sont pas des musulmans extrémistes, et qui sont de bonnes âmes selon les préceptes religieux, vous disent que tout musulman est dans l’obligation de contribuer selon ses moyens à étendre le territoire de l’Islam et consolider la Umma Islamya. Quand on vous dit que chacun doit y participer selon ses moyens, cela veut dire y concourir financièrement, en donnant de son temps ou physiquement. Pourquoi alors les autorités, les médias et les spécialistes de tout genre s’acharnent systématiquement et uniquement sur ceux qui y contribuent en donnant leur sang ? Pourquoi personne ne bouge le petit doigt contre les pétroliers qui financent, contre les chrétiens et spécialement européens qui vendent les armes ? Ces deux catégories de contributeurs sont largement plus dangereuses que les quelques jeunes radicalisés. Faire semblant de lutter contre le Djihad en s’attaquant au maillon faible pour mettre à l’index une communauté et la stigmatiser ne résout pas le vrai problème. Il n’y a pas de Djihad sans Dollars, Il n’y a pas de soldats sans armes. Dans ce domaine, il n’y a pas de bon ou de mauvais musulman comme il n’y a pas de bon ou de mauvais chrétien et de bon ou de mauvais juif. Depuis deux mille ans à aujourd’hui, les chrétiens n’ont pas cessé de faire la guerre aux autres, d’exterminer des peuples entiers et de s’approprier leurs biens. Regardez la présence des forces Américaines, Britanniques, Françaises et Russes encore aujourd’hui dans le monde. C’est pour le bien de l’humanité ou est-ce du Djihad pour le bien-être des chrétiens ? Depuis trois-quarts de siècle, les juifs n’ont pas cessé de spolier les Palestiniens de leur terre et ils détruisent leurs maisons tout en construisant des murs anti-humains. Ils bombardent aussi des écoles sous la protection des nations unies. C’est pour le bien de l’humanité ou est-ce du Djihad sioniste pour le bien-être des juifs ? Maintenant au tour des musulmans d’en faire autant si ce n’est pas plus. C’est peut-être le seul moyen poue eux de pouvoir s’asseoir à la table de la négociation et du partage. Souvenez-vous de Yalta. Ce sont bien les grands parmi les gagnants qui étaient conviés au grand festin et qui se sont partagé le butin. La seule façon de lutter contre des problèmes qui vont à l’encontre de l’humanité, C’est cesser de financer les écoles privées religieuses, c’est cesser de financer les cultes en entretenant leurs lieux et leurs personnels. Aussi, veiller à ce que la religion ne s’occupe guère de la vie sociale et politique de la cité. Finalement, tout faire pour rétrécir le champ d’action de toutes les religions sur les citoyens. Elles ont toutes leurs Djihads[vi]. Tant que les Dieux existent il y aura des guerres saintes et des Djihads.

Non seulement que les religions n’ont aucun fondement logique et réel, mais de surcroît, pour exister, elles sont obligées de se dénigrer mutuellement et de se faire la guerre. Il n’y a pas de loup ni de chèvre ni de choux parmi les trois religions monothéistes. C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres, qu’une vraie laïcité est aussi impossible et absurde que de s’efforcer à faire cohabiter des lions, des tigres et des hyènes dans une même cage.

Jeter la population dans les bras des religions est criminel. Le devoir des politiques est de veiller à garantir la liberté et l’integrité de chaque citoyen. Les religions n’aiment pas les esprits libres, elles les appellent brebis galeuses. Le seul chemin balisé que l’humanité peut emprunter sans le moindre risque d’extermination est l’athéisme qui est l’unique garant de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et du respect d’autrui.

H. Ouakel
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