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 Coran

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Yacoub

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MessageSujet: Coran   Coran EmptyLun 11 Avr - 16:47


Le manuscrit coranique sous la dynastie omeyade

1/12
Episode 1

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11.04.2016
1H

Au Collège de France, François Déroche poursuit son étude des premiers textes manuscrits du Coran. Après les chemins de la canonisation du texte, ce cours se penche sur la période Omeyade, lorsque les premiers manuscrits sont copiés pour être diffusés.
Coran X510_coranhome.jpg.pagespeed.ic.jLeD1arqx6 Fragment de l'un des plus vieux manuscrits du Coran • Crédits : Peter Nicholls - Reuters
par François Déroche, chaire "Histoire du Coran : texte et transmission",
(Collège de France).

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Yacoub

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MessageSujet: Re: Coran   Coran EmptyDim 17 Avr - 12:08

Le linguiste et Moyen-orientaliste Canadien Robert Kerr [*] apporte un éclairage nouveau sur les origines de l’Islam. D’après ses recherches, l’alphabet utilisé dans les plus anciens manuscrits connus du Coran montre plutôt que le livre fondateur de l’Islam apparut dans la région actuellement couverte par la Jordanie, la Syrie et l’Irak et non à La Mecque ou à Médine.

La naissance de l’Islam ne peut se comprendre que si on la replace dans le contexte de son temps. Ceci ne peut se faire, démonte le savant canadien, en se limitant aux textes arabes classiques qui sont imprégnés de la tradition islamique. La connaissance des langues et cultures avec lesquelles les Arabes ont été en contact pendant des siècles est essentielle. Armé d’une tel bagage, R. Kerr a fait une découverte surprenante : Le Coran ne peut pas être initialement apparu à la Mecque ou à Médine car dans ce cas les manuscrits les plus anciens de ce texte auraient été écrits dans un autre alphabet, celui de la Mecque et de Médine.

Ce type de recherches islamologiques alternatives est caractérisé par leur nature « multi-facettes ». Un aperçu des centres d’intérêt multidisciplinaires de R. Kerr : Après un passage dans l’armée Canadienne, il étudia l’assyriologie et l’égyptologie à Tübingen en Allemagne. Il se spécialisa ensuite à Leyden en linguistique et études sémitiques c’est-à-dire l’étude des langues sémitiques dont font partie entre autres l’arabe, l’hébreu, l’éthiopien et le Punique (la langue de Carthage). Dans sa thèse il indique que le Punique continua d’être parlé plusieurs siècles après la destruction de Carthage par les Romains. Pour ce faire il fit des recherches de terrain en Tunisie et (illégalement) en Libye. Il poursuivit ses recherches en étudiant des inscriptions pétrographiques dans le sud de la péninsule Arabique.
Actuellement, il enseigne à Waterloo (Ontario). Son terrain privilégié est le Moyen-Orient avant l’Islam. Il n’est donc pas islamologue mais peut-être est-ce là ce qui lui a permis d’apporter des points de vue nouveaux dans les discussions sur l’histoire de la naissance de l’Islam. R. Kerr s’est relié aux travaux des islamologues « révisionnistes » qui ne se satisfont plus des traditions orthodoxes [islamiques] mais essaient de découvrir, par une recherches centrée sur des sources de l’époque, ce qui s’est passé aux débuts de l’Islam.
C’est l’étendue géographique des inscriptions pétrographiques sud-arabiques qui amena R. Kerr à sa stimulante théorie sur la question de savoir où est vraiment né le Coran. Selon le récit habituel, ce serait à la Mecque et à Médine. Mais là, fait remarquer R. Kerr, l’écriture était autre que celle des plus anciens manuscrits coraniques. Cela ressort des inscriptions sudarabiques, qui s’étendent jusqu’au nord de ces villes, et cela sur une période qui s’étend d’environ 800 avant JC jusqu’aux origines de l’Islam, 1 500 ans plus tard.
Kerr présente d’autres arguments encore, qui plaident contre La Mecque et Médine : Linguistiques, archéologiques, théologiques et historiques. C’est le cas par exemple pour l’exemple littéraire arabe le plus ancien qui ressemble à la langue du Coran, et qui est un texte biblique découvert à Alep en Syrie, une ville située à 1 400 km au nord de la Mecque. L’argumentation de Kerr s’apparente à ce que les juristes appellent une démonstration « par enchaînement ». Aucun des maillons ne constitue une preuve absolue à lui seul, mais la combinaison de tous les chaînons convainc.
Les observations de Kerr sur la forme de l’écriture forment la partie la plus originale de son argumentation « en chaîne ». Tout d’abord, il règle un malentendu persistant consistant à croire que les anciens Arabes n’auraient pas connu l’écriture. Ce ne serait qu’à partir du commencement de l’Islam que cette culture aurait été introduite. En réalité les Arabes s’exprimaient déjà de manière manuscrite depuis de nombreux siècles. Mais c’était dans une autre écriture que l’actuelle et généralement pas dans leur propre langue. Beaucoup d’Arabes qui vivaient dans ce qui est aujourd’hui la Syrie s’exprimaient en arabe mais écrivaient en araméen. D’autres écrivaient en arabe mais avec une autre écriture que l’actuelle. Le texte biblique d’Alep par exemple est consigné avec des lettres grecques. D’autres textes, et ceci est intéressant pour la théorie de Kerr, ont par contre été reproduits en écriture sud-arabique.
Au septième siècle la langue arabe était moins répandue qu’actuellement. Aujourd’hui cette langue est parlée et écrite du Maroc à l’Irak et de la Syrie au Soudan. À l’époque, la langue arabe était surtout pratiquée (en parallèle avec d’autres langues en de nombreux endroits) dans le nord et le centre de ce que les Romains appelaient « l’Arabie » : La péninsule Arabique (l’Arabie Saoudite et les pays voisins au Sud et à l’Est) plus les territoires contigus de Jordanie, Syrie et Irak.
Les Romains nommaient le nord de l’Arabie « Arabia Petrae » d’après la ville de Pétra, la ville bien connue construite dans la roche rouge au sud de la Jordanie. Les habitants y parlaient vraisemblablement des langages précurseurs des langues Arabes actuelles, et qui étaient entremêlés de la langue culturelle araméenne. Ils écrivaient l’araméen avec un alphabet araméen dont il y avait plusieurs variantes. Politiquement, « l’Arabia Petrae » appartenait à la sphère d’influence romaine. L’élite était constituée de mercenaires de l’armée romaine et de chrétiens hétérodoxes c’est-à-dire ayant leur propre conviction quant à la nature et la personnalité de Jésus.
Selon Kerr, les précurseurs de l’écriture et de la langue arabes que nous connaissons aujourd’hui proviennent de cette région. La partie orientale de l’Arabie du Nord (dont une partie de l’Irak actuel) était en relation avec le Royaume Perse.
Au Sud de l’Arabie Pétrée, formant le Nord de l’actuelle Arabie Saoudite, s’étendait « l’Arabia Deserta (l’Arabie abandonnée) ». Concernant les langues parlées là, Kerr s’exprime avec prudence : « C’étaient des dialectes sémitiques, différents suivant les oasis et rattachés à ce qui deviendrait l’Arabe classique mais sans l’être ». Ils sont connus au travers de milliers d’inscriptions pétrographiques, certaines datant de plusieurs siècles avant l’Islam.
Les habitants de « l’Arabia Deserta » n’employaient pas l’alphabet araméen mais bien l’écriture sud-arabique, issue de la région du Yémen actuel qui constituait la troisième partie de l’Arabie des Romains et qu’ils appelaient « Arabia Felix (l’Arabie heureuse) ». Ces différentes langues « yéménites » étaient similaires au sémitique arabe mais se rapprochaient plus de l’éthiopien classique. Et malgré la différence de langue, il est assez évident que les habitants « d’Arabia Deserta » – où se situent La Mecque et Médine – utilisaient l’alphabet yéménite.
En effet, tout d’abord, il y avait le rayonnement culturel de l’illustre civilisation du Yémen depuis l’an 1000 avant JC. Ensuite l’alphabet sud-arabique possède des signes pour tous les sons de base sémitiques et peut donc ainsi parfaitement reproduire l’arabe du Nord, alors que la langue araméenne possède trop peu de signes pour ce faire. Cet argument vaut aussi pour les plus anciens écrits arabes produits à partir d’écrits araméens où un même signe araméen peut parfois représenter jusqu’à sept sons différents en arabe. C’est ainsi que des manuscrits coraniques anciens ont produits différentes interprétations possibles. C’est une réforme plus tardive de l’écriture Arabe qui supprima les doubles sens.
À la période où la tradition rapporte que les textes coraniques auraient été rassemblés en un livre, vers le milieu du septième siècle, l’écriture sud Arabique était encore en usage à la Mecque et à Médine.
D’où la position de Kerr :
(...)
« Si le Coran était né là, il aurait dû être exprimé dans l’alphabet sud-arabique et en un ancien dialecte arabe local, et non dans l’arabe courant du nord de la Syrie (qui précède l’arabe classique). Or les manuscrits coraniques les plus anciens connus sont écrits dans cette écriture arabe ancienne qui contient encore des doubles sens. Conclusion : Le Coran n’est issu ni de la Mecque, ni de Médine ».
(...)
Kerr se fâche à propos de la destruction d’inscriptions sud-arabiques, par exemple lors d’une rénovation récente de la Mecque. Ce vandalisme culturel prive la science d’indices matériels potentiels très importants. Kerr considère ces destructions comme une barbarie encore plus grave que l’infâme destruction des statues de Bouddha en Afghanistan. Tombouctou a récemment été ajoutée à cette liste.
THÉORIE DE RÉFUTATION CONSENTIE PAR KERR
Toute théorie valide doit être ouverte à la réfutation [selon la théorie de Karl Popper], et celle de Kerr satisfait à ce critère.
1ère condition : Peut-être les archéologues découvriront-ils un jour dans les environs de La Mecque des textes écrits avec un alphabet arabe qui ressemble à celui du Coran et qui seraient du septième siècle ou plus ancien encore, et écrits dans une langue ancêtre de l’arabe actuel. Dans ce cas la position de Kerr ne tiendrait plus.
Il convient de noter qu’on a trouvé en Arabie Saoudite des papyrus et des inscriptions du septième siècle en caractères arabes [pour ce qui est des inscriptions gravées sur des rochers, celles qui ont été opportunément « découvertes » depuis 2010 sont des faux manifestes – Ndlr].
Mais cela ne déconcerte pas Kerr :
(...)
« Pour moi, ce sont les écrits non officiels qui font foi. Les papyrus cités sont des documents officiels issus du pouvoir. Des papyrus de la même époque ont également été découverts en Afghanistan. Personne ne va prétendre que l’arabe y était la langue véhiculaire. Je ne nie pas qu’il a eu un domaine arabe. La seule question est de savoir si c’était déjà aussi un domaine islamique, ou si l’Islam est né plus tard. Ce domaine a développé une langue de gouvernance dans laquelle ces papyrus ont été écrits ».
(...)
2ème condition : Une autre possibilité serait la découverte de textes coraniques en écriture Sud Arabique. Dans ce cas, La Mecque et Médine pourraient avoir été le siège de la naissance du Coran.
Mais tant que de tels textes (de 1ère condition et de 2ème condition) n’auront pas été trouvés, il convient, raisonne Kerr, de rechercher le lieu de naissance du Coran dans une région où vivaient des Arabes, où la langue parlée était l’arabe, et où dominait la culture écrite araméenne (d’où découle l’écriture arabe ancienne). Cette situation prévalait bien en Arabie Pétrée, mais ni à la Mecque ni à Médine où manquait la culture scripturaire araméenne.
[*] R. Kerr est actuellement Professeur au département Archaeology and Classical Studies à l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo, Ontario (Canada), après avoir travaillé à l’Université de Leiden en Hollande. Il y enseigne la langue et la linguistique arabes et hébraïques, l’araméen, plusieurs cours sur la Bible, le Talmud et le livre des Proverbes araméens de Ahikar, la littérature ougaritique, et des études comparatives.
Outre l’anglais, R. Kerr parle le français, l’allemand, le néerlandais, le grec, le latin et le russe. Il déchiffre des langues sémitiques telles que le punique, l’hébreu et l’arabe.
Avec la collaboration de Thomas Milo. Les illustrations sont de Robert Kerr et Thomas Milo.
Photo de l’article : Carte linguistique de l’alphabet arabe.

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MessageSujet: Re: Coran   Coran EmptyMar 26 Avr - 10:42

Ô mes Nobles Frères Mahométans, apprenons à distinguer les versets Médinois des versets Mecquois grâce aux Grands Savants de l'islam qu'Allah, Puissant et Sage, les accueille dans son Paradis et qu'Il leur donne les meilleures houris et les meilleurs ghilmans

La révélation coranique est marquée par deux périodes distinctes, dont la connaissance est primordiale pour comprendre l’esprit de la religion musulmane, pour interpréter des versets et appréhender les lois résultantes — c’est une des disciplines importantes de ‘ouloûm al-Qor’ân (les sciences du Coran).

Certains versets ont été révélés à la Mecque, d’autres à Médine, et beaucoup de sourates comportent les deux types de versets.

La période mecquoise

Elle s’étendait de 610 après J.-C. (début de la Révélation) à l’Hégire (émigration du Prophète à Médine et début du calendrier musulman, soit 622-623 après J.-C.). Elle a duré 13 ans et s’est caractérisée par l’invitation à l’Islam lancée par le Prophète à son peuple. Mouhammad se posait avant tout comme un transmetteur du message divin et l’annonciateur de l’existence du jour de la Rétribution des actes.

Les principaux thèmes développés alors dans son appel étaient :

– Dieu et Son unicité (tawhîd) avec pour corollaires l’affirmation du pur monothéisme et la réfutation de toute idolâtrie.

– La Résurrection et le Jugement dernier : chaque être devra rendre des comptes au Tout-Puissant.

– Les nobles vertus : le croyant s’oblige à faire siennes les qualités comportementales telles la véracité, la fidélité, la générosité, l’honnêteté, le courage, etc.

La phase médinoise

Elle a débuté à partir de l’Hégire et a duré 10 années, jusqu’au décès du Prophète. Le contexte de la Révélation a évolué pour s’adapter à la nouvelle conjoncture : les croyants sont désormais installés à Médine où ils ont commencé à construire une communauté de croyants. Les gens pouvaient être différenciés en quatre catégories :

– Les mouhâjiroun, c’est-à-dire ceux qui ont émigré de la Mecque à Médine.

– Les Ansârs, à savoir les habitants de Médine devenus musulmans et qui ont apporté leur soutien aux mouhâjiroun.

– Les mounafiqoûn (les hypocrites), autant dire les médinois qui prétendaient appuyer les mouhâjiroun, mais dont la foi n’était point sincère.

– Ahl al-kitâb (les gens du Livre) : ce sont les juifs et les chrétiens avec leurs Écritures respectives. Tout en s’adressant à ces catégories en particulier, le Coran continue à délivrer son message à l’humanité entière (an-nâs), visant les croyants comme les incrédules. C’est à l’époque médinoise que furent révélés les versets à valeur législative, réglementant les rapports des hommes entre eux dans divers domaines (mariage, commerce, héritage, les sanctions, les pactes, etc.).

Classement des sourates selon Az-Zarkachî
Les divergences d’opinion des savants concernent les sourates 1 Al-Fâtiha (L’Ouverture) et 83 Al-Moutaffiffîne (Les Fraudeurs). De même, certains érudits comme Ibnou ‘Abbâs affirment que sourate 29 Al-‘Ankaboût (L’Araignée) a été révélée en dernier à la Mecque, d’autres sont d’avis qu’il s’agit de sourate 23 Al-Mou’minoûn (Les Croyants).
Les sourates mecquoises regroupent 11 jouz’ (parties) du Coran et les médinoises 19 : selon la division ci-dessus, il apparaît donc que les médinoises soient plus longues et occupent une plus large part du Coran que les mecquoises.

La chronologie de la descente des versets

L’agencement des sourates dans le Coran n’a pas été effectué dans l’ordre chronologique de la révélation des versets : connaître leur origine, leur ordre de descente et les circonstances de leur révélation est primordial pour en comprendre la signification.

Ainsi, les versets mecquois font plus écho auprès des musulmans vivant dans un milieu hostile ou défavorable à l’Islam, tandis que les versets médinois sont plus parlants pour une oumma islamique en formation ou déjà constituée.

La connaissance de la chronologie est directement liée à an-nâsikh wa al-mansoûkh (l’abrogeant et l’abrogé) et permet de dégager des règles législatives véritablement obligatoires pour les musulmans ; elle autorise également l’appréhension du développement progressif de telle ou telle pratique islamique (batailles, interdiction de consommer de l’alcool, interdiction de l’usure, l’autodéfense, etc.).

Les facteurs déterminant l’origine des sourates et versets :

– Les Compagnons du Prophète (as-sahâba), témoins privilégiés des circonstances de la révélation de chaque verset ; le Prophète n’a pas eu besoin d’aborder ce sujet.

– Le thème du verset ou de la sourate, comme pour le verset 7 de sourate Al-Hachr (L’Exode), relatif à la guerre et qui a été révélé par conséquent après l’Hégire : « Le butin que Allah a octroyé à Son Prophète aux dépens des habitants des cités revient à Allah, au Prophète, à ses proches, aux orphelins, aux pauvres et aux voyageurs démunis, afin que ce butin ne soit pas partagé entre les seuls riches parmi vous. Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu’il vous interdit. Craignez Dieu, car Il est Terrible quand Il sévit. »
Les thèmes mecquois abordent l’unicité de Dieu, le polythéisme (chirk), la Résurrection, l’histoire des prophètes et la corruption morale ; ces sujets se trouvent aussi dans les sourates médinoises, mais ils sont traités plus brièvement.
Les thèmes médinois qui ne se trouvent pas dans les révélations mecquoises impliquent le mariage, le divorce, la succession, les peines pénales, etc.

– Une référence directe à un ou des protagonistes de l’époque, comme Aboû Lahab et son épouse : « Périssent les mains d’Aboû Lahab, et qu’il périsse lui-même ! Toutes ses richesses et tout ce qu’il a acquis ne lui auront servi à rien, quand il sera, dans un feu aux flammes ardentes, précipité, ainsi que sa femme, la porteuse de fagots, qui sera traînée, une corde rugueuse autour du cou. », s. 111 Al-Masad (La Corde), v.1-5.

– La longueur des versets et des sourates : les mecquois sont souvent plus courts que les médinois. Pour illustrations, la sourate mecquoise 23 Al-Mou’minoûn (Les Croyants) moins longue que la sourate médinoise 4 An-Nissâ’ (Les femmes) ; le jouz’ 30 (les deux derniers hizbs) est indubitablement mecquois avec ses 543 versets, tandis que le jouz’ 18 est médinois avec ses 117 versets. Des exceptions existent néanmoins dans les deux cas.

– Le début des versets : les mecquois commencent souvent par les expressions vocatives telles « Ô hommes ! », « Ô gens ! », tandis que les médinois débutent par « Ô les croyants ! », « Ô les gens ! ».

– 19 sourates commencent par des lettres détachées comme alif, lâm, mîm (الـم) : elles sont toutes mecquoises, exceptées les sourates 2 Al-Baqara (La Génisse) et 3 Âli-‘Imrâne (La Famille de ‘Imrâne).

– Le terme « kallâ » (كَلاَّ ) débutant les versets caractérise ceux révélés à la Mecque.

– Les signes de sajdat at-tilâwa (prosternation de récitation) caractérisent les sourates mecquoises.

– La plupart des sourates du groupe moufaçal (dernière partie du Coran), dont la première est Al-Houjourât (Les Appartements), sont mecquoises.

– Toutes les références aux mounafiqoûn sont médinoises, exceptée la sourate Al-‘Ankaboût (L’Araignée) dont le 11ème verset est mecquois.

Des divergences d’opinion sur la classification d’un passage particulier existent, mais dans l’ensemble, la différenciation est bien établie et bien employée dans la science de l’exégèse du Coran (tafsîr).
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